Générations Pokémon, 20 ans d'évolution

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Générations Pokémon, 20 ans d'évolution est un livre sorti à l'occasion des 20 ans de Pokémon, exclusivement francophone, qui retrace l'évolution de la licence Pokémon, de sa création jusqu'à fin 2015, et même sur l'avenir. Le livre a été écrit par Alvin Haddadène et Loup Lassinat-Foubert, et a été édité par Third Éditions.

Résumé de l'œuvre[modifier]

Générations Pokémon, 20 ans d'évolution remonte aux origines de Pokémon, et suit ainsi le cours du temps jusqu'à relater l'état de la licence de nos jours. Tous les éléments de la licence y sont passés au peigne fin : l'intégralité des jeux, le jeu de cartes à collectionner, le dessin animé, etc...

L'œuvre est ainsi découpée en plusieurs sections et sous-sections, afin de traiter points par points les différents éléments qui ont permis à la licence de devenir telle qu'elle est en 2016. Ainsi, les auteurs ont découpé leur livre en 10 parties : une introduction, 8 chapitres et une conclusion, qui constituent ainsi 305 pages de lecture.

Pour expliquer le succès de la licence, le récit fait également des détours sur la vie de Nintendo, celle de GAME FREAK, remonte aux origines du jeu vidéo, parle d'affaires judiciaires, etc...

Introduction[modifier]

L'œuvre commence par une ouverture qui projette le lecteur 20 ans en arrière, lors de la sortie des jeux Pokémon Rouge et Vert le 27 février 1996 au Japon. Les développeurs sont évoqués, ainsi que leur relation aux jeux vidéo et à l'imaginaire, puis le succès de la licence est évoqué : le public, les sites internet, Twitch Plays Pokémon, etc... Les auteurs expliquent ensuite que la licence n'y était pourtant pas prédestinée. Il font alors promesse au lecteur de raconter l'odyssée de la licence.

Chapitre I, Pokémon : les origines d'un succès[modifier]

Le chapitre se concentre sur Satoshi Tajiri, et explique les éléments de sa vie qui l'ont amené à créer Pokémon. Il décrit ainsi le caractère du personnage, à quel point il est passionné, et explique aussi comment fut le créateur lorsqu'il fut en contact de ses premiers jeux vidéo. La naissance de GAME FREAK est évoquée, il ne s'agissait que d'un magasine à l'origine. De plus, la rencontre de Satoshi Tajiri, Junichi Masuda et Ken Sugimori est également évoquée. Les succès et les désillusions sont également exposées, montrant ainsi au lecteur que GAME FREAK en tant que développeur a eu affaire à un véritable parcours du combattant. Lorsque la création de la licence arrive, les chiffres de ventes sont donnés pour la première génération, et le développement de Pokémon Rouge et Vert est relaté comme ayant été complexe et dispersé. Pour cause, les développeurs ont été trop ambitieux, et pire encore ont accumulé les retards, les obligeant à devoir faire diversion auprès de Nintendo. Cette difficulté a également été causée par le sous-effectif de GAME FREAK, opposé à la charge monumentale de travail, dont celle de la création des 151 premier Pokémon. Au final, le jeu arrive dans les bacs avec 5 ans de retard, mais sort en grandes pompes.

Chapitre II, Un succès au-delà de toutes les espérances[modifier]

Ce jeu digne du RPG japonais a permis à la Game Boy d'avoir un nouveau souffle 6 ans après sa sortie. De nouveau, des chiffres de ventes de la console sont exposés. À l'origine, le jeu fait un quasi-bide dans les magasins de l'archipel, mais la découverte de Mew dans les données du jeu a changé la donne. Le succès est alors au rendez-vous, et les produits dérivés se multiplient : jeu de cartes à collectionner, manga, dessin animé, etc... Néanmoins, ce succès est vite entaché par les soucis qu'a rencontré la licence, comme lors de l'épisode 38 de la série animée. Ainsi, à l'instar de la première génération, sa successeuse doit jouer les prolongations à cause de toutes ces affaires. En parallèle, les premiers partenariats se nouent, comme celui de HAL Laboratory.

Chapitre III, Pokémon à la conquête du monde[modifier]

Le récit sort de l'archipel asiatique, et expose comment l'arrivée de la licence se fit dans le reste du monde. Celle-ci doit notamment s'occidentaliser, afin de plaire un peu plus au public américain et européen. Ainsi, la localisation du jeu et l'adaptation du dessin animé sont expliqués. Finalement, le dessin animé servira de Cheval de Troie, et permettra à la licence de débarquer avec succès en Amérique. Le jeu sortira un peu plus tard en Europe, un retour d'expérience d'Amérique qui permettra ainsi au jeu de mieux débarquer à nouveau.

Chapitre IV, Faire durer la Pokémania[modifier]

La deuxième génération approche à grands pas, et ainsi Pokémon Or et Argent sont expliqués : leur développement, leurs améliorations, la sortie, etc... L'avenir de la licence commence à être évoqué à cette époque, afin de lui permettre de durer. C'est ainsi que, face au déclin du jeu dans le reste du monde, une suite est prévue sur Pokémon Rubis et Saphir sur Game Boy Advance, et sera réfléchie comme étant un retour à zéro. La sortie du jeu est néanmoins plus compliquée. Puis un détour est fait pour parler de Pokémon Colosseum et Pokémon XD : Le Souffle des Ténèbres, avant de repartir sur les autres jeux de la série principale (Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille, Pokémon Émeraude). La suite se fait alors sur la Nintendo DS, avec Pokémon Diamant et Perle. Néanmoins, le jeu ne peut pas sortir immédiatement, alors d'autres jeux sont développés afin de servir d'amuse-gueule. C'est ainsi qu'apparaissent les séries de Pokémon Donjon Mystère et Pokémon Ranger. Une fois Pokémon Diamant et Perle sortis, arrive alors l'évocation de Pokémon Or HeartGold et Argent SoulSilver dans l'équipe de GAME FREAK. Avec ce jeu sortent aussi Pokémon Rumble et PokéPark Wii : La Grande Aventure de Pikachu, tous deux sur la Wii. Arrivent alors les cinquième et sixième générations, en parlant au passage de Pokémon Global Link, de l'avenir de la licence sur Nintendo 3DS, des suites Pokémon Noir 2 et Blanc 2, etc. Le chapitre se conclut alors sur Pokémon GO.

Chapitre V, Les mécaniques de jeu[modifier]

Le chapitre commence en faisant le parallèle entre la licence et les autres jeux RPG japonais. Il explique que les mécaniques y sont réinventées, et que depuis 20 ans, elles n'ont aucunement stagné. L'identité des créatures a également évolué, passant d'instruments pour combattre à des animaux doués d'émotions, de volonté et de conscience. La chasse aux Pokémon est détaillée dans tous ses rudiments (types de Poké Ball, taux de capture, etc...). Par la suite, c'est le système d'évolution qui est exposé au lecteur, ainsi que les changements de forme, puis les échanges, et enfin le système de Ligue.

Chapitre VI, L'univers de la série canonique[modifier]

Ici, le jeux principaux de chaque générations sont exposés de la même manière : tout d'abord l'aventure est résumée, la région est présentée, puis les lieux notables, les personnages importants, les Pokémon principaux, et enfin les différents glitchs, astuces et rumeurs.

Chapitre VII, Les spin-off et les apparitions cross-médias[modifier]

Les premiers jeux présentés concernent les jeux Pokémon Stadium, Pokémon Colosseum, Pokémon XD : Le Souffle des Ténèbres et Pokémon Battle Revolution. Ensuite, il s'agit de la série Pokémon Ranger, mettant au cœur de son gameplay le tactile et la nature. Puis, Pokémon Snap, Pokémon Trading Card Game, Pokémon Pinball et Pokémon Rumble. Arrivent alors la série Pokémon Donjon Mystère, le crossover avec Mystery Dungeon, puis Pokémon Conquest, celui avec Nobunaga's Ambition, et Pokkén Tournament, qui s'adonne au style de Tekken. Sont ensuite présentés Pokémon Dash, le RAdar Pokémon, Pokémon Puzzle Challenge et League, Pokémon Link!, Hey You, Pikachu!, Pokémon Channel, PokéPark, et enfin Super Smash Bros.

Chapitre VIII, L'univers transmédia[modifier]

Le premier élément expliqué est le dessin animé, qui devient un moyen de promotion du jeu vidéo, permettant à certains enfants de le découvrir par ce biais. L'adaptation est plutôt libre et le marketing bien étudié. Puis, les différents personnages sont présentés, les films et mini-films, ainsi que les épisodes spéciaux (Pokémon : Méga-Évolution, Pokémon : Les origines, Pokémon Chronicles, etc...). Puis, sont évoqués les différents mangas, allant de Pocket Monsters Special à Electric Tale of Pikachu, en passant par les adaptations d'une grande partie des jeux secondaires, et parfois même du JCC. Par la suite, il s'agit du jeu de cartes à collectionner et des jeux électroniques (Pokémon Pikachu et Pokémon mini). Enfin, les différents lieux consacrés à Pokémon, à savoir les Pokémon Centers et les deux éditions de PokéPark concluent ce chapitre.

Conclusion[modifier]

Le jeu est décrit comme étant plus qu'un jeu vidéo, mais un univers complet, qui a su subsister 20 ans, tout en conservent un succès lui étant propre, et s'étant inscrit dans l'histoire du jeu vidéo. Il s'agit d'un jeu qui doit rendre fier Satoshi Tajiri, qui a ainsi créé un communauté lui ressemblant, une communauté de passionnés.

Auteurs, éditeurs, dessinateurs et autres[modifier]

Loup Lassinat-Faubert a fait des études littéraires, et est devenu journaliste pour Gamekult, puis animateur de podcasts. Il est passionné par Pokémon depuis la sortie des toutes premières versions.

Alvin Haddadène est fan du jeu depuis ses neuf ans, et est journaliste, après avoir été contributeur sur Jeuxvideo.com.

Le livre est édité par Third Éditions, comprenant Nicolas Courcier et Mehdi El Kanafi. Le livre a été relu par Christophe Delpierre et Zoé Sofer. Les mises en pages sont des Julie Gantois, la couverture de Frédéric Tomé, et ses illustrations de Penelopeloveprint.

Bibliographie du livre[modifier]

L'essentiel des sources viennent de sites internet francophones tels qu'Eternia, PokéBip, Pokémon France, Puissance Pokémon et Poképédia. Dans le lot se trouvent aussi Serebii et Bulbapedia.

Différents livres ont également servi, tel que La grande aventure de Pikachu : grandeur et décadence du phénomène Pokémon, Pokémon Story et Satoshi Tajiri - A man who created Pokémon.

Enfin, l'édition du 22 novembre 1999 du TIME Magazine, comportant l'article The Ultimate Game Freak, a également servi.

Couvertures[modifier]

Voir aussi[modifier]