Glénat

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Logotype de la maison d'édition Glénat.

Glénat est une maison d'édition française spécialisée notamment dans les domaines de la bande dessinée et du manga.

Le nom Glénat est celui du fondateur de la société, Jacques Glénat (autrefois critique de bande dessinée sous le nom de Jacques Glénat Guttin). Glénat fut le premier éditeur à commercialiser des mangas en version reliée en France, avec Akira et Dragon Ball. Longtemps leader du marché, il est aujourd'hui fortement concurrencé, et a dû se conformer au standard d'édition (sens de lecture, traduction, tramage, etc.) réclamé par des lecteurs devenus plus exigeants.

Édition des séries Pokémon[modifier]

En 2001, Glénat obtint les droits d'édition et de traduction de trois séries basées sur l'univers Pokémon :

  • Les deux premiers tomes de la série Pokémon Getto Daze ! furent publiés en avril 2001 sous le titre Pokémon - Attrapez-les tous !. En raison d'un relatif échec commercial, les trois tomes suivants ne furent jamais édités.
  • Pocket Monsters Special fut édité de juillet 2001 à juillet 2002 sous le titre Pokémon - La Grande Aventure!, avec une pré-parution mensuelle, puis une édition en volume complet. Les tomes 1 à 6 parurent en France dans des volumes numérotés de 1 à 12, puis la diffusion de la série fut interrompue. Les lecteurs ne purent jamais connaitre la fin de l'arc narratif Jaune.
  • Pocket Monsters PiPiPi★Adventure paru sous le titre Pikachu Adventures! de septembre 2001 à février 2002. Seuls cinq tomes furent publiés sur les dix que comptent la série au Japon.

Raisons de l'interruption d'édition[modifier]

En dehors de l'échec de la série Pokémon - Attrapez-les tous !, les deux autres séries connurent un succès suffisant pour prolonger leur parution.
Cependant, des problèmes de droits mirent un terme prématuré à leur exploitation. À l'époque, la différence entre anime et manga était peu connue du grand public, qui mélangeait régulièrement les deux termes. Ce quiproquo s'étendait jusqu'aux équipe de traductions, qui considéraient souvent les œuvres qu'ils devaient traiter comme une simple « version papier » des dessins animés diffusés dans les émissions jeunesse.
Il s'avèrent néanmoins que les ayant-droits de la série animée et ceux des mangas Pokémon ne sont pas les mêmes au Japon, et que Glénat se retrouva face à une situation complexe qui impliquait des dédommagements importants aux auteurs originaux. Considérant que le succès de ces séries n'était pas suffisant au regard des sommes exigées, leur parution fut purement et simplement interrompue.
À l'heure actuelle, les mangas Pokémon ont disparu du catalogue Glénat, et ne sont désormais plus trouvables que sur le marché de l'occasion.

Polémique concernant les traductions de Glénat[modifier]

Glénat est une maison d'édition connue pour avoir longtemps modifié les noms et propos tenus dans leurs traductions pour se rapprocher des séries télévisées diffusées parallèlement. L'exemple le plus célèbre est Dragon Ball qui a pérennisé en son temps les noms Sangoku, Bulma, Tortue Géniale ou encore Satan Petit-Cœur dans l'imaginaire collectif, au grand dam des puristes.

Pocket Monsters Special n'a pas échappé à ce traitement à l'époque, ce qui a causé des choix souvent discutables concernant les noms attribués. Ainsi, les personnages ayant un nom de couleur en version originale se virent renommés soit à partir de la série télévisée, soit de manière complètement inventée :

Voir aussi[modifier]

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